Dès la création de l’Académie des Sciences Lettres et Arts, les académiciens devaient faire don de deux ouvrages par an et déposer des manuscrits reliés, premiers jalons de la bibliothèque.
C'est à partir de 1728, que les Académies de France commencèrent à échanger entre elles, leurs recueils. Avec les envois d’auteurs qui devinrent de plus en plus fréquents, la bibliothèque s'enrichit encore au fil des années.
Les décrets révolutionnaires de novembre 1789 et de février 1790 concernant la confiscation des biens des communautés amenèrent l’Académie et son directeur de l’époque, Claude-François Achard, à concevoir le projet d’une « bibliothèque publique » pour la Ville de Marseille. Les sections et la municipalité approuvèrent ce projet et les académiciens offrirent leurs livres, constituant ainsi le riche fonds d'origine de la première bibliothèque municipale, alors conservée dans l'ancien couvent des Bernardines.
En 1877, le règlement de l’Académie précise le fonctionnement d’une nouvelle bibliothèque interne spécialisée dans l’histoire de la Provence mais aussi du développement des sciences, de la médecine, des arts et des lettres de la région. On y trouve pêle-mêle, des récits de voyages depuis le XVIIIe siècle, des traités de médecine, de philosophie, des poèmes, des dictionnaires anciens, des encyclopédies historiques, des catalogues des différentes expositions en Provence, des biographies de femmes et d’hommes célèbres de la région, des thèses et des documents de statistiques, d’histoire économique et sociale de la Provence.
Le tout est aujourd'hui conservé au siège de l'Académie, dans un cadre entièrement rénové.
Les Mémoires depuis 1726, sont consultables en ligne sur le site gallica (> ici) de la Bibliothèque nationale de France et les manuscrits de Frédéric Mistral sur celui de l'Occitania.
La consultation sur place des fichiers numérisés se fait sur rendez-vous à prendre auprès de : academieslamars@gmail.com