Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille

2024

Séance du 19 décembre

Jean-Robert Caïn a fait l'historique de l'orgue et a expliqué comment cet instrument a progressivement été associé à la liturgie.

Parmi les anecdotes qui ont émaillé sa communication, il nous a expliqué combien cette assimilation de l'orgue aux édifices religieux ne fut pas sans inconvénient à la révolution française puisque seuls quatre orgues sur les 8 000 alors recensés en France ont échappé à la fureur destructrice des révolutionnaires... dont celui de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume car l'organiste a eu la bonne idée de jouer La Marseillaise au moment même où les révolutionnaires entraient dans l'église pour saccager l'instrument !

Il a ensuite projeté de nombreuses photographies d'orgues, à Marseille bien entendu, mais aussi à Notre Dame de Paris après la récente restauration. Photos Gérard Detaille ASLA 2024.

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Séance du 5 décembre

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Photos Gérard Detaille ASLA 2024.

« DAHER, né sur la mer pour conquérir le ciel »: la conférence de Patrick Daher présentait le rebond visionnaire d'un entrepreneur marseillais issu d'une famille d'armateurs, devenu avionneur. C'est l'histoire de l'exemplaire reconversion d'une entreprise de culture moderne qui compte aujourd'hui 17000 collaborateurs répartis en Europe.

Séance du 21 novembre

 

Depuis la fin du XIXe siècle, Marseille est souvent qualifiée de «porte coloniale de la France», de «métropole coloniale» ou de «capitale de l’empire colonial français». Ces slogans, popularisés lors des expositions coloniales de 1906 et 1922, ont été repris par la presse locale et divers organismes, parfois même inscrits dans le marbre de la statuaire urbaine ou dans la toponymie.
Aujourd’hui encore, ils sont utilisés sans remise en question de leur pertinence scientifique.
Dans la même logique, les indépendances des colonies ont souvent été citées comme causes du déclin du port de Marseille dans le dernier tiers du XXe siècle, renforçant l’idée d’une coupure nette entre les deux périodes et de l’importance du fait colonial dans sa prospérité passée.

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Lors de cette communication, centrée sur les décennies 1890-1930, l’historien Xavier Daumalin, professeur émérite à l'Université d'Aix-Marseille à répondu aux questions clés : le port et la ville de Marseille ont-ils vraiment vécu par et pour les colonies ? Que représentaient concrètement les marchés coloniaux pour l’économie portuaire ? Quelle place tenaient-ils dans la stratégie des entrepreneurs marseillais ?

Photos G. Detaille ASLA 2024

L’Actualité des Académiciens

par Patrick Boulanger, rapporteur

Depuis l’annonce faite à la fin du mois de juin, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos amis académiciens et académiciennes ont bien œuvré hors de notre cénacle, comme vous le constaterez.  

En cet été passé, fut d’abord saluée la parution du dernier livre de Médéric Gasquet-Cyrus, ancien-correspondant de notre Académie, intitulé À Marseille, ça se dit comme ça ! aux Éditions Le Robert.

Au mois de juillet, le quotidien La Provence consacra une suite d’articles aux relations de Marseille, cité phocéenne, avec la Grèce en interviewant plusieurs académiciens et académiciennes.

Pour commencer, le 22 juillet, ce fut Didier Pralon, désormais membre libre, qui évoqua le mythe de la fondation de la cité, avec le mariage de Gyptis et Protis, et Catherine Dureuil, notre secrétaire perpétuel Lettres et Arts, traitant de cette fondation « attestée malgré l’absence de vestiges visibles de cette période ».

Le 23 juillet, Michel Marcelin et Marc Sentis convoquèrent Pythéas « le précurseur » et, le lendemain 24, Xavier Daumalin, les industriels Zarifi et Zafiropoulo. Le 25, Marina Lafon-Borelli montra l’influence méconnue des grandes familles grecques.

Cette suite d’interviews estivales du journaliste Sylvain Pignol se termina le 26 juillet par celle de Patrick Boulanger retraçant la croisière organisée au départ de Marseille pour les premiers Jeux olympiques de l’ère contemporaine en 1896.

Le 24 juillet, Éliane Richard avait participé à la Journée des mélanges offerts à Henry de Lumley et à son épouse Antoinette à Tautavel dans les Pyrénées-Orientales.

Le 27 juillet, dans un autre registre, André Gabriel évoqua Marcel Pagnol à Colmars-les-Alpes, en accompagnement du spectacle théâtral Pagnol, Giono et les autres mis en scène par Franck Gétreau.  

En cette fin juillet, arriva dans les kiosques le numéro 279 de la revue culturelle Marseille intitulé « Août 1944 : enfin libérée ! », mis en images par Emmanuel Laugier, avec la participation de Danièle Giraudy évoquant la mémoire de Germain Viatte, l’ancien directeur des Musées de Marseille, et dans la rubrique À Lire de Jean-Robert Cain et Michel Marcelin nous donnant les compte rendus de deux livres.

On y trouve aussi l’article de Patrick Boulanger, « Une action oubliée de Jean Moulin… La maison aménagée qui servit de refuge », sur un fait de résistance caché en cette ville de Marseille dès 1941, mais aussi et surtout l’hommage rendu à notre collègue maire et académicien Jean-Claude Gaudin récemment disparu.

Au mois d’août, Michel Marcelin vit paraître son livre L’Univers et la Vie, co-écrit avec Véronique Bréchot chez Hachette, ainsi que la publication d’un article « L’Observatoire de Marseille, trois siècles d’histoire », rédigé avec Yvon Georgelin et James Lequeux, dans le n° 185 de la revue L’Astronomie éditée par la Société astronomique de France.

Le 12 août, Michel Marcelin donna aux Embiez une conférence « Le Ciel risque-t-il de nous tomber sur la tête ? », suivie d’observations avec le Club d’astronomie d’Ollioules.

André Gabriel clôtura, le 30 août, les manifestations « Bouc-Bel-Air en fête ! Au Moyen Âge » par une conférence en musique dans l’église Saint-André. Le 6 septembre, à Boulbon, il évoqua la musique selon Frédéric Mistral.

Les 12 et 13 septembre, à la Bibliothèque de l’Alcazar, s’est tenu le colloque organisé par Jean-Noël Bret, président de l’association Art, Culture et Connaissance fondée en 1994, cette année baptisé « Les Vies des plus excellents architectes, peintres et sculpteurs marseillais - Hommage à Vasari ».

On y releva les interventions de Luc Georget, membre correspondant, de Régis Bertrand, Emmanuel Laugier et Danièle Giraudy, respectivement sur Françoise Duparc, Michel-Robert Penchaud, Pascal Coste, Henry Espérandieu et Charles Camoin.

Le 18 septembre, on pouvait retrouver André Gabriel à la médiathèque de Pertuis livrant sa conférence « Et si la musique était un don des dieux », dans le cadre de la 1ère Biennale de l’association ArtÔpluriel.

Depuis le 13 septembre, et jusqu’au 13 octobre, Jean-Robert Cain dirigeait le 28e Festival international d’orgues de Roquevaire, où il assura aussi les répétitions, l’intendance, la communication et l’animation, notamment lors de l’hommage rendu à Pierre Cochereau.

À proximité du Vieux-Port, à l’ancienne Consigne sanitaire, Emmanuel Laugier, André Stern et Patrick Boulanger participèrent à divers titres à l’exposition Histoire d’un mythe, le Transbordeur, du 20 septembre au 22 octobre, dans le cadre du 80e anniversaire de la libération de Marseille et du dynamitage de son grand pont… à transbordeur.

Le 1er octobre, lors du festival Bouger les lignes, Éliane Richard, Renée Dray-Bensousan et Hélène Échinard ont fait une présentation du Dictionnaire des Marseillaises en prévision de sa troisième édition revue et corrigée.

Le 5 octobre, le quotidien La Provence a consacré sa dernière page au livre de Michel Marcelin en intitulant son article « La naissance de la vie dans l’univers, vertigineux mystère ».

Le 6, André Gabriel a participé à deux concerts lors de la journée conclusive de la Semaine provençale d’Avignon, le premier donné en la salle Benoit XII et le second en la basilique Notre-Dame des Doms.

Le 9 octobre, Patrick Boulanger conduisit l’animateur et rédacteur Stéphane Bern sur les traces du tombeau de Marie-Madeleine, sainte patronne de la Provence, en l’église Saint-Sauveur d’Aix, et le 14 octobre, la réalisatrice polonaise Ewa Pikta sur celles de la photographe Julia Pirotte, dont les clichés pris durant les combats de 1944 à Marseille sont encore dans les mémoires.

Du 11 au 17 octobre, Michel Marcelin a été invité en Chine, par le consulat de France, à Wuhan, puis à Canton, donnant… neuf conférences et une interview télévisée dans la cadre de la promotion de son précédent livre Ciel traduit désormais en chinois.

Le 12 octobre, alors que Michel Marcelin était « au bout du monde », le journal La Provence livrait les sentiments de notre ami astronome sur la brillance potentielle de la comète C/2023 A3 Tsuchinschan-Atlas qui allait apparaître dans notre hémisphère.

Brigitte Chabrol, récemment nommée membre du Comité consultatif national d’éthique pour les Sciences de la vie et de la santé, a participé au documentaire réalisé dans son service de neuropédiatrie par Églantine Eméyé, intitulé Samy et les anges de la Timone, diffusé sur France 2 et France.tv le 15 octobre.

En ce même mois d’octobre, fut publié dans les Archives de Pédiatrie, vol. 31, issue 7, son article « Néoatal screening : A public health success and the ethical dilemmas it can pose ».

Le 25 octobre, Benito Pelegrin, associé de notre Académie, en plus de ses blogs et émissions sur Radio Dialogues, a participé au tout nouveau Salon du Livre métropolitain au fort Saint-Nicolas. Il y a donné une conférence intitulée « De la maîtrise de soi à la conquête des autres », accompagnée de la dédicace de ses ouvrages.

À cette gerbe de créations diverses et variées vint s’ajouter le tout nouveau livre de Médéric Gasquet-Cyrus, ancien correspondant de l'Académie, Va voir dans le dico si j’y suis ! Ce que les dictionnaires racontent de nos sociétés, publié aux Éditions de l’Atelier, qui nous plongera dans l’évolution de la langue française, les définitions de certains mots et leur transformation.

Séance du 8 novembre

Communication de Thierry Tatoni.

Professeur à Université d'Aix-Marseille Institut Méditerranéen de Biodiversité et d'Ecologie Marine et Continentale (IMBE), notre confrère Thierry Tatoni a présenté un passionnant exposé intitulé « Écologie et société ou le déni de la complexité ?».

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Img 5674Photos G. Detaille ASLA 2024

Séance du 27 juin

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Communication du Dr. Marc Gensollen consacrée à l'artiste Marcel Duchamp, « inventeur de la contemporaineité » avec Pablo Picasso, puis les cubistes. Il invitait à se dégager de l'émotion et de l'esthétique dans l'art et a d'ailleurs travaillé avec Man Ray, dans une démarche d'art photographique.
On retiendra aussi que Duchamp disait "Le grand ennemi de l'art, c'est le bon goût "!

 

Photos G.Detaille, ASLA 2024

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Séance du 27 juin : l'actualité des Académiciens par Patrick Boulanger, rapporteur.

Depuis notre dernière présentation, le 18 avril, nos consœurs et confrères ont bien œuvré en dehors de l’Académie. À la veille de la période dite des « grandes vacances », qui ne le sera pas pour tous, survolons la période écoulée.

Commençons par le numéro 278 de la revue Marseille, intitulé "Sur les hauteurs de Notre-Dame de la Garde," d’avril 2024, où l’on trouve par ordre d’apparition les signatures de Régis Bertrand, Patrick Boulanger, Élisabeth Mognetti, Jean-Robert Cain, ainsi qu’une interview de Raymond Dodré, le tout « mis en images » par Emmanuel Laugier. Ce trimestriel est toujours en vente dans les kiosques.
Dans le numéro de printemps du magazine Made in Marseille, Xavier Daumalin invita les lecteurs à découvrir le passé méconnu des « Calanques, une histoire industrielle ».
Le 19 avril, notre correspondant  Médéric Gasquet-Cyrus a donné une conférence intitulée « Les Quatre tiers de la langue de Marcel Pagnol : provençal, marseillais, français et accent » à la Bibliothèque de l’Alcazar, dans le cadre des manifestations du 130e anniversaire de la naissance de l’écrivain.
André Gabriel a livré le 24 avril une conférence à la Bibliothèque du Merlan sur « Les Fêtes en Provence ».

Le mois de mai a débuté par la sortie du nouveau livre de Médéric Gasquet-Cyrus : À Marseille, ça se dit comme ça ! publié aux Éditions Le Robert.
Le 6 mai, a été inaugurée au Musée Regards de Provence l’exposition Marseille au cœur maritime, la collection de la CCI Aix-Marseille-Provence, labellisée
« Olympiade culturelle », dont Patrick Boulanger a assuré le commissariat et rédigé une partie du catalogue.
Michel Marcelin, le 7 mai, a donné une conférence intitulée « Jean-Louis Pons, l’aimant des comètes » devant le Comité du Vieux-Marseille.
Le 8 mai vit arriver la flamme olympique à Marseille. Signalons à cette occasion que la Marina olympique qui accueillera les épreuves de voile a été réaménagée
par notre membre associé Jacques Rougerie.
Le 9 mai, Médéric Gasquet-Cyrus a participé à l’édition spéciale « Marseille au rythme de la flamme » du journal télévisé régional de France 3, tandis que l’on pouvait voir le même jour l’un de nos autres correspondants, l’archéologue Manuel Moliner, évoquer « Marseille et la Grèce, 2600 ans d’histoire » sur BFM.
Le 12 mai, Patrick Boulanger a livré une conférence consacrée à La Véritable histoire des Savons de Marseille, dans le cadre du Salon Oléa à Maussane-les-Alpilles.
Sur ses Blogs du mois de mai, Benito Pellegrin, membre associé, a rendu compte de l’opéra Le Nozze de Figaro et de l’opérette Chanson gitane représentés à l’Opéra et à l’Odéon de Marseille (benitopelegrin-chroniques.blogspt.fr).
Catherine Dureuil a participé au documentaire historique consacré au Château d’If dans le programme « Le Génie des châteaux-forts français » sur la chaîne RMC Découvertes.
Le 18 mai, André Gabriel était à Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, traitant de « Florian et la musique » à l’occasion du Congrès national de la Santo Estello pour les 170 ans de la fondation du Félibrige.
On pouvait retrouver Michel Marcelin, le 25 mai à Saint-Raphaël, interrogeant son auditoire avec la question : « Sommes-nous les seuls dans l’Univers ? ».
Le lendemain 26 mai, c’était André Gabriel à Salinelles, dans le Gard, qui présentait « La Musique provençale entre tradition et modernité ».
Le 29 mai, Patrick Boulanger a répondu à l’invitation de Benito Pellegrin pour présenter l’exposition Marseille au cœur maritime dans son émission sur RCF Radio Dialogue.
Les 30 mai et 1 er juin, lors du Congrès de la Société française d’Archéologie médiévale et moderne organisé à Aix-en-Provence et consacré aux « Espaces religieux en France et en Europe du Sud », Régis Bertrand a présidé une séquence sur les Temps modernes et tiré les conclusions de ladite période.


Michel Marcelin a donné le 8 juin une nouvelle conférence, « Histoire de l’Observatoire de Marseille », pour des astronomes amateurs sur le site de l’observatoire historique de Longchamp.
Le lendemain, à Zurich, Marc Gensollen a rendu hommage à Victor Gisler, directeur de la Galerie 36 tournée vers les artistes d’avant-garde. La Fabrique -Collection Gensollen fait désormais partie du BMW Art guide édité à Berlin, « le » guide international des collections privées visibles sur rendez-vous pour l’intérêt des œuvres présentées (Éditeur : Hatje Cautz).
Régis Bertrand a participé à l’écriture du catalogue de l’exposition Jean Daret, peintre du roi en Provence inaugurée le 13 juin au Musée Granet d’Aix, avec son étude sur « Aix, capitale de la Provence, au temps de Jean Daret », puis le 19 juin, à l’inauguration de la Salle nommée Noël Coulet à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, elle-aussi située à Aix, avec un discours centré sur « Noël Coulet et le cours d’Histoire de la Provence ». Benito Pellegrin (associé) a publié dans la revue d’art et de culture Lux in note, 27, « Autour du Don Quichotte de Massenet » et d’autres textes dont « Virées en V(rille) : poésie urbaine » (Éditions Elen).
Enfin, pour finir ce mois de juin, signalons ce vendredi 28 le vernissage de l’exposition de Marc et Josée Gensollen intitulée Paradoxes à partager, élaborée pour le Château de Servières à Marseille, et ce samedi 29, dans un autre château, mais bien éloigné : celui de Bouisse dans les Corbières, la conférence d’André Gabriel sur les «  Mémoires musicales d’Occitanie ».

Séance du 13 juin

Communication de Didier Rogeon, académicien et architecte associé à la réalisation de la bibliothèque de l'Alcazar en 2004 et du complexe sportif, commercial, résidentiel et de bureaux autour de la couverture du stade "Orange Vélodrome" en 2014. 

A l'occasion des 20 ans de l'Alcazar, retrouvez la présentation du chantier de la bibliothèque par Marc Bouiron, archéologue et Didier Rogeon, architecte : 

Séance du 30 mai

Cette séance a commencé par une "minute de silence" dédiée à la mémoire de notre confrère Jean-Claude Gaudin, décédé le lundi 20 mai 2024.

Nous avons ensuite écouté la communication du Général de brigade et Académicien, René Faure sur l'histoire et les enjeux des essais nucléaires.

Après avoir fait l'historique des essais nucléaires et des différentes mesures d'interdiction qui ont suivi, aboutissant au TICE (Traité d’interdiction complète des essais nucléaires ) René Faure a fait le bilan de la course à l'armement nucléaire.

Les questions qui ont suivi ont principalement porté sur la dissuasion nucléaire et ses limites.

 

Photos Michel Marcelin, ASLA, 2024

 

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Séance du 16 mai

La séance a été dédiée à la mémoire de Lucien Pitti, médécin psychiatre, décédé il y a 20 ans, jour pour jour.

Sa soeur Evelina Pitti, concertiste, a offert un concert de piano après la présentation du reportage de la parade maritime autour du Belem et de l'arrivée de la flamme olympique le 8 mai dernier, par Gérard Detaille et Christian Cottet. 

Photos Gérard Detaille SLA 2024

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Séance du 18 avril

À l'invitation du Cardinal Jean-Marc Aveline, Archevêque de Marseille, le Pape François a séjourné dans la cité phocéenne les vendredi 22 et samedi 23 septembre 2023 dans le cadre des Rencontres méditerranéennes, organisées du 17 au 24 septembre. Un voyage historique qui a été présenté en séance par le Pasteur Raymond Dodré et le Chancelier de l'Académie Gérard Detaille. Les messages forts du Pape François que Marseille a beaucoup impressionné par sa fraternité et sa mosaïque de cultures, et la centaine de photographies projetée, ont suscité un riche tour de table. En présence de membres de Marseille Esperance et du Vicaire Général Xavier Manzano, chacun a pu échanger sur cette semaine historique pour tous les Marseillais.

Photos Académie SLA 2024

 

Séance du 14 mars

Communication de Me Monique Giffard-Generosi,  La maison de Colette à Saint-Sauveur-en-Puisaye, dans l'Yonne.
Cette maison est gérée par la Société des Amis de Colette, association loi 1901 créée en 1956 dans le but de perpétuer le souvenir de Colette et de promouvoir son œuvre.

Photos G.Detaille

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Séance du 22 février 2024

Cette séance a commencée par une "minute de silence" dédié à la mémoire de notre confrère Henri Tachoire, décédé ces jours-ci. Il fut, entre autre, secrétaire perpétuel de l'Académie pendant de nombreuses années .

Marina Lafon-Borelli a ensuite accueilli Ludovic Perney, vice-président du Conseil Régional en charge de la jeunesse, ainsi que du Parlement des jeunes qu'il préside.

Nardo Vicente,  a présenté une communication concernant les trois disciplines, Sciences, Lettres et Arts, au travers de l'Oeuvre de Victor Hugo.
Ainsi son exil à Guernesey a révélé en lui une passion pour la mer, l'océan tempétueux, sa faune et sa flore. Nardo Vicente a égrainé des poèmes inspirés par la longue contemplation de l'écume et des naufrages, que l'on retrouve dans ses plus grandes œuvres. Enfin Nardo a fait découvrir l'artiste peintre que fut le poète, aux lavis pleins de fougue… celle qui lui ressemble !

Evelina Pitti,  a offert un moment musical, en présence de la donatrice du piano, Dany Aubanel, Amie de l'Académie, en interprétant les nocturnes de Chopin 
en hommage à Henri Tachoire. 

Photos G.Detaille, ASLA 2024

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Séance du 15 février 2024


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Communication de François Herbaux, journaliste : Pythéas raconté par l'académie de Marseille. 


Auteur d’un traité géographique intitulé De l’Océan, Pythéas aurait vécu au IVe siècle avant notre ère à Marseille. De son texte, hélas disparu, ne subsistent aujourd’hui que quelques "fragments". On y trouve les plus anciennes mentions de la Bretagne, de la Grande-Bretagne et de la fameuse île de Thulé, située quelque part sur le cercle arctique. On doit aussi à Pythéas une théorie des marées, la détermination du pôle céleste ainsi que plusieurs relevés de latitudes dont celui de sa ville natale.

À partir de ces rares éléments, de l’Antiquité à nos jours, les historiens et les académiciens ont tenté, avec plus ou moins de succès, de reconstituer ce qui ressemble bien à une expédition maritime au nord-ouest de l’Europe jusqu’à une région boréale énigmatique où, selon Pythéas, toute navigation devient impossible en raison du changement d’état de la surface de la mer...

A l'occasion de la publication de sa nouvelle étude historique, François Herbaux fait l'état des lieux de nos connaissances  sur ce personnage, en s'appuyant aussi sur les communications d'académiciens, consultables dans nos archives, au siège de l'Académie.

Séance du 1er février 2024

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Lors de cette première séance de l'année, Bernard Tramier, ingénieur spécialiste de chimie industrielle a fait un exposé -bilan  les énergies en Méditerranée, leurs exploitations et leur avenir... 

Une belle conclusion pour cet académicien marseillais, élu en 2006 au fauteuil 25. Il fut chancelier en 2018 et président-directeur en 2019 de notre Compagnie dont il est désormais membre libre. 

Bernard Tramier est par ailleurs élu depuis 2009 à l'Académie des Technologies.

photos : G. Detaille, ASLA 2024