Le successeur de Micoulin, Joseph-Vincent MARTIN, n’a pas les mêmes convictions politiques que lui : il s’est réfugié en Italie pendant la Révolution ! Mais il a un goût certain pour la culture et les mots. Ne se définit-il pas lui-même comme « philologue, ancien négociant » ? Son discours de réception en 1808, très remarqué, s’attache à un fragment de Jules César à propos de la topographie de Marseille, qui ne s’explique que par l’empiètement de la mer sur la terre survenu depuis.
Secrétaire perpétuel de 1811 à 1816, membre de l’Académie étrusque de Cortone et honoraire de la Société Ducale minéralogique d’Iéna, il devient secrétaire perpétuel de l’Académie de Marseille en 1825, mais meurt en août de la même année. [extrait de la Généalogie du fauteuil n° 30 par Mme Jacqueline Duchêne]