André Malrait est issu d'une famille de marins, avec un grand-père Commandant de vaisseau dans la Marine Nationale et un père capitaine au long cours dans la Marine Marchande. Après sa scolarité chez les Maristes de la Seyne-sur-Mer dans le Var, il obtient son diplôme d'Architecte DPLG aux Beaux-Arts de Marseille. Il effectue alors son service militaire en Algérie, de Novembre 1957 à Mars 1960. Son comportement au feu lui vaudra une citation. Responsable d'un Cabinet d'Architecte, il réalisera durant sa carrière plusieurs opération d'urbanisme majeures, tant pour des bailleurs sociaux que des opérateurs privés ou encore l'Archevêché de Marseille. Il travaillera bien au-delà de la cité phocéenne et en particulier dans le Languedoc-Roussillon. Parallèlement à son activité professionnelle, André Malrait s'engage dans la vie publique. Il devient Adjoint au Maire de Saint-Cyr-sur-Mer de 1976 à 1983, puis Adjoint d'Arrondissement en 1995 et Conseiller Communautaire à Marseille Provence Métropole en 2001. Dans les deux collectivités, il sera en charge des problèmes d'urbanisme, et notamment du Plan d'Occupation des sols et de l'élaboration du schéma directeur de l'urbanisme. En Mars 2003, il est élu Conseiller Général des Bouches-du-Rhône, dans un canton du centre-ville de Marseille, celui de Vauban. Dès lors, au sein de l'Assemblée départementale, il s'appliquera à défendre le patrimoine historique de la cité phocéenne. Son action prendra une nouvelle dimension après sa réélection au Conseil Général en Mars 2008, et surtout son élection à la même date au Conseil Municipal de Marseille. Adjoint au Maire délégué au Patrimoine, il relance une véritable politique de coopération avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles, permettant la rénovation des sites aussi prestigieux que les cryptes de Saint-Victor, le réaménagement du Château Borely ou encore la mise en valeur de la nécropole paléochrétienne de Malaval. Il s'affirmera aussi comme le défenseur déterminé du Musée de l'Histoire Marseille, mettant en évidence, dans la perspective de 2013, l'impérieuse nécessité d'un équipement qui retracerait les étapes essentielles de l'histoire de la cité la plus ancienne de France. [extrait de la Généalogie du fauteuil n° 32 ]